Édito juridico-ludique
Dolce & Justicia

7 novembre 2012

Il est des dates qui changent la vie d’un homme. Pour moi, il y a un avant et un après 27 septembre 2012. Pour moi qui ne me suis jamais demandé si ma cravate à pois était accordée à mes chaussettes rayées, recevoir dans ma boîte aux lettres cette invitation pour le défilé Dolce & Justicia en pleine Fashion Week, c’était pour le moins inattendu. Mais j’y ai tout de suite vu l’occasion de parfaire ma culture mode.

C’était EX-TRA-OR-DI-NAI-RE ! L’ambiance, la musique, les petits fours… Génial ! Juste « Waouh ».

Sur le podium, les robes étaient longues, noires, aux différences subtiles. N’y connaissant rien, je me suis laissé bercer par les doux commentaires de mes voisins : « Vise un peu l’épitoge… Ce rabat blanc à paillettes est ridicule ! … Un peu has been, les gants blancs… So 2011… C’est le grand retour de la toque ! »

Honnêtement, j’ai pas tout compris. C’est un monde bien plus complexe que ce que j’imaginais, la mode. Ils ont leurs codes – épais, couverture rouge -, leur vocabulaire : est-ce que je sais ce qu’est un Lucrum cessans ? Un tissu oriental, sans doute…
J’ai passé un très bon moment, et j’espère être réinvité l’année prochaine. Même si c’est peu probable : je viens de réaliser que le carton était au nom de Delphine Mergier, ma voisine de pallier. Elle est avocate. Mais très sympa.
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