Les chroniques de Nolwenn
Le droit collaboratif permet de trouver des solutions 100% personnalisées

12 avril 2014

Un exemple relatif à la résidence d’un enfant

La pratique du droit collaboratif dans le cadre d’un divorce permet de trouver des réponses vraiment adaptées à des problématiques familiales par définition personnelles et uniques. Dans le cas de M. et Mme D, le sujet de tension venait de l’organisation des modalités de résidence de leur enfant. Voici comment le droit collaboratif a permis de dénouer cette situation.

A lire : Le droit collaboratif : un mode amiable de résolution des différends

Monsieur D. souhaitait mettre en place une résidence alternée par période d’une semaine pour leur enfant K. Mais Madame ne voulait pas en entendre parler : il lui était impossible d’envisager de ne pas voir K au quotidien. En droit collaboratif, les deux parties et leurs avocats se retrouvent ensemble pour élaborer une solution, dans l’intérêt commun. Les avocats ont été formés à des techniques de négociation raisonnée, de communication et d’écoute active, ce qui leur permet de  garantir un cadre sécurisant lors de ces réunions.

Au fil du  processus, Madame D. a réussi à exprimer une peur profonde, celle que son enfant l’aime moins si elle  ne la voyait pas  régulièrement. Une fois cette crainte identifiée, le travail consistait alors à trouver un découpage du temps qui convienne aux deux parents et, bien sûr, à leur enfant.

Une base de 2 semaines

Les avocats sont là pour amener leurs clients à trouver un accord mutuellement acceptable, pérenne et équilibré. Il est donc fondamental de prendre en compte ces inquiétudes ou tout autre besoin exprimé par les clients. Dans le cas présent, les parties et leurs avocats ont imaginé un découpage du temps sur 2 semaines, proposant une alternance des périodes d’hébergement originale : 2 nuits chez le père, 2 nuits chez la mère, puis 5 nuits chez le père et 5 nuits chez la mère.

Ce système répondait  aux besoins des deux parents dont celle de l’égalité du temps entre  chacun d’eux. Les courtes durées (5 nuits maximum) permettaient de rassurer la mère en évitant des temps de séparation trop longs. Enfin, ce découpage prévoyait des jours fixes et identifiables (les lundis et mardis chez le père et les mercredis et jeudis chez la mère) pour proposer à K. une régularité et des repères fixes dans la semaine.

Le système a été testé pendant 2 mois par la famille D. avant de la valider définitivement. La procédure a permis d’imaginer la solution qui allait véritablement convenir à cette famille, aux parents bien sûr, mais surtout à leur enfant.

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Le droit de la famille autrement

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